Brève. Jeudi 19 février, l’Ambassade d’Azerbaïdjan et l’Association des Amis de l’Azerbaïdjan organisaient, au Sénat, en France, une table ronde autour du thème « Le conflit du Haut-Karabagh : conséquences tragiques et défis majeurs pour la sécurité et la stabilité du Caucase ». La matinée de conférences avait pour objectif d’alerter les parlementaires sur les enjeux et la sensibilité du dossier haut-karabaghtsi, tandis qu’André Reichardt, sénateur du Bas-Rhin et président du groupe d’amitié « France-Caucase », devait assurer la modération des débats qui s’en suivraient. Aux côtés de l’Ambassadeur azerbaïdjanais, M. Elchin Amirbayov, deux personnalités originaires de l’Etat sud-caucasien étaient présentes : le président de l’Union des jeunes étudiants d’Azerbaïdjan, M. Shahin Ismayilov, et une chercheur en relations internationales, originaire du Haut-Karabagh, Mlle Sabina Asadova. Sont également intervenus un historien français spécialisé en relations internationales, M. Maxime Gauin, et un ancien haut-fonctionnaire du ministère français de la Défense, M. Pierre Conesa.
La table ronde intervenait alors que les chefs de la diplomatie azerbaïdjanais et arménien avaient rencontré, en début de semaine, les co-présidents du Groupe de Minsk, démontrant la volonté de chacun de mener à bien un processus de paix pour l’instant incertain. Au Sénat, si chacun des intervenants s’est plongé, avec plus ou moins de précisions, dans le passé, afin de tenter de remonter aux sources du conflit territorial, tous ont affirmé la nécessité pour les parties azéries et arméniennes de se tourner vers le futur. Même les représentants du gouvernement azerbaïdjanais, tandis que l’on commémorera le 26 février le massacre de Khodjaly perpétré en 1992 par les Arméniens.