Dans le cadre d’une commission intergouvernementale favorisant les échanges économiques, le Royaume-Uni et l’Azerbaïdjan ont fait un pas de plus dans leurs relations bilatérales. L’économie et le commerce sont au cœur de ce nouvel accord qui devrait permettre à l’Azerbaïdjan d’entrer dans une nouvelle phase de son développement.
Un premier pas avait déjà été fait par les deux pays lors de la signature à Bakou le 2 mars dernier d’un document préalable à l’accord. D’après ce mémo, les premières pierres de ces nouvelles relations bilatérales avaient été posées.
Le document a ouvert la voie à la création d’une commission intergouvernementale, cosignée et créée d’un côté part Shahin Mustafayev, le ministre de l’Economie et de l’Industrie d’Azerbaïdjan et par Charles Hendry, ministre anglais du Commerce envoyé en Azerbaïdjan, au Kazakhstan et au Turkmenistan
Mais c’est bien avec l’Azerbaïdjan que l’accord bilatéral vient d’être scellé. Le but ? Développer l’implantation des entreprises azerbaïdjanaises au Royaume-Uni et vice et versa.
Des axes de développement multiples
Shahin Mustafayev a levé le voile sur les axes de développement de cette commission. Il s’agit à la fois d’augmenter la présence des entreprises et organisations azerbaïdjanaises au Royaume-Uni et également d’impliquer plus encore la jeunesse. Et ce en favorisant notamment les stages des étudiants azerbaïdjanais dans les pays du Royaume-Uni.
Avec près de 550 sociétés britanniques implantées en Azerbaïdjan pour un investissement total actuel de 20 milliards de dollars, les bases sont déjà solides et concernent des activités diverses relatives au commerce mais également à l’énergie.
La commission fraîchement créée prévoit également d’autres axes de coopération. Le secteur du tourisme devrait ainsi à terme tirer son épingle du jeu de ce nouvel accord en favorisant et en promouvant la venue des visiteurs britanniques dans le pays.
Plus encore, le secteur de l’environnement et de la recherche, l’énergie, les technologies de l’informations et de la communication ou encore la production agricole devraient également bénéficier d’une embellie dans chaque pays.
Shahin Mustafayev va même un peu plus loin en indiquant son souhait de voir les investisseurs britanniques être plus impliqués dans le secteur de l’industrie, via notamment une prise de participation dans des entreprises telles que Sumgayit Chemical Industrial Park.
Le ministre britannique du commerce Charles Hendry attend pour sa part de cette commission de voir les entreprises du Royaume Uni mieux implantées en Azerbaïdjan, en imaginant des scénarios tels que celui d’entreprises au capital détenu pour moitié par un entrepreneur azerbaïdjanais et pour moitié par un britannique. Une excellente manière selon lui d’établir des relations commerciales et diplomatiques fructueuses sur le long terme.
Signe de l’importance de cette nouvelle phase de relations bilatérales, le Président Ilham Aliyev a en effet discuté des grandes lignes de la commission intergouvernementale avec Charles Hendry à la suite d’un récent meeting.