La ville de Milan a récemment organisé un événement consacré à l’histoire et à la culture de l’ancien territoire d’Azerbaïdjan, le Karabakh, qui est aujourd’hui sous occupation arménienne.
L’événement, intitulé « Voglio essere in Karabakh ora » (« Je veux être dans le Karabakh », en français), a été organisé par la Fondation Khan Shushinsky avec le concours de différentes ONG.
Le président de la Fondation, Beyimhanum Verdiyeva-Javanshirova, ainsi que le président de l’Association Culturelle Italie-Azerbaïdjan, Mais Nuriyev, ont tous deux présenté l’objectif de cette manifestation comme un éclairage nécessaire sur la situation du Karabakh motivé par le besoin de faire connaître au monde entier la vérité concernant la situation critique de ce territoire.
A tour de rôle, les différents intervenants ont informé les invités sur l’histoire du Karabakh, son ancienne culture, sa littérature, le quotidien qui était celui des citoyens avant l’agression arménienne. Les horreurs causées par cette occupation illégale ont également été rapportées, à l’image du génocide de Khodjaly.
Vers la reconnaissance internationale de l’agression arménienne
Cet événement démontre encore une fois le soutien de la communauté internationale envers l’Azerbaïdjan dans son combat qui l’oppose depuis de nombreuses années à l’Arménie. Cette confiscation de territoire, non reconnue par le reste du monde, continue de créer des tensions sur place. L’Azerbaïdjan a plus que jamais besoin que les nations du monde entier prennent une position tranchée sur ce sujet et le gouvernement Aliyev reproche régulièrement à certains pays d’être un peu trop timides lorsqu’il s’agit d’affirmer leur position.
Cette manifestation de soutien à Milan, à l’image d’autres événements de la sorte qui fleurissent en Europe ou aux Etats-Unis, tend donc à aller dans le sens d’une reconnaissance internationale de l’agression arménienne.