En Arménie, le taux de chômage atteint aujourd’hui des sommets et les jeunes sont la population la plus touchée par le manque d’opportunités professionnelles. Ils sont donc beaucoup aujourd’hui à vouloir partir d’Arménie afin de fuir la pauvreté et de tenter leur chance à l’étranger.
Gyumri, ville sinistrée
La ville de Gyumri est une des villes les plus affectée par le manque de travail avec un taux de chômage chez les jeunes qui s’élève à 52 %, soit le second taux le plus important du pays. Selon les médias arméniens, cette situation critique pousserait 40 % de la jeunesse de Gyumri à quitter le pays.
Une récente étude consacrée aux problèmes des jeunes à Gyumri et publiée par le Centre de la Jeunesse de la ville, révèle que les jeunes résidents auraient alors atteint un véritable point de rupture. Sur les 400 personnes interrogées dans le cadre de cette étude, ils sont 76 à désigner le chômage comme problème principal de Gyumri.
En deuxième et troisième position des problèmes les plus importants, les habitants ont identifié la situation financière difficile de l’Arménie et la migration, deux éléments directement liés au chômage.
Un taux de chômage de 17,6 % en 2014
« L’augmentation du taux de migration prouve que les personnes interrogées n’associent plus l’espoir avec la ville dans laquelle ils vivent. 40 % des répondants ont indiqué qu’ils prévoyaient de quitter le pays dans un avenir proche. 40 % d’autres répondants prévoient de chercher un travail dans d’autres villes, et plus particulièrement à Yerevan », d’après l’étude.
Le taux de chômage en Arménie a augmenté de 1,4 % en 2014, atteignant ainsi les 17, 6 %. Cette croissance est devenue un problème pandémique qui génère de nombreuses dysfonctions sociales et ne cesse d’affaiblir la population arménienne dans sa globalité.
Au 1er mars 2015, 76 000 personnes, dont 53 000 femmes et 18 000 « jeunes », cherchaient du travail en Arménie. Selon l’Agence arménienne pour l’emploi, c’est 19 % de plus que l’année dernière à la même période.