Le Caucase

Azerbaïdjan : l’entreprenariat des jeunes se développe

L’Organisation Internationale du Travail a mis en place un vaste plan d’accompagnement et d’aide en faveur de l’entreprenariat en Azerbaïdjan. Sont concernés en premier lieu par ce programme international les jeunes azéris. Une aide qui porte sur plusieurs niveaux et aspects d’un projet d’entreprise et qui permettra au pays de compter sur la génération montante pour prendre part au développement économique national.

 

L’OIT, institution spécialisée des Nations Unies, a depuis quelques temps déjà développé ce programme à destination des jeunes donc, avec comme nouveauté le fait de s’intéresser cette fois à l’Azerbaïdjan. Ce programme d’accompagnement et de promotion de l’entreprenariat se déroule à travers le projet dit des Partenariats pour l’emploi des jeunes dans la Communauté des Etats indépendants. Un plan d’envergure cofinancé par l’Organisation Internationale du Travail et par la compagnie pétrolière du Russie, la Lukoil.

Un des buts prioritaires de la manœuvre est de sortir de l’informalité pour réussir : en clair passer d’une économie informelle au monde de l’entreprise formelle, de sortir de l’officieux pour réussir dans l’officiel : «Le projet a pour but d’améliorer l’efficacité des politiques et programmes pour l’emploi des jeunes afin de soutenir la création de davantage d’emplois de meilleure qualité pour les jeunes dans l’économie formelle», selon les déclarations de Olga Koulaeva spécialiste du programme pour les pays d’Europe Orientale notamment.

Ce programme «prend en considération la diversité des pays et favorise une croissance riche en emplois et la création d’emplois décents. Le projet soutient la réforme des politiques macroéconomiques et du marché du travail, pilote des programmes intégrés pour l’emploi des jeunes qui associent la formation en matière de compétences et de marché du travail, le soutien à l’emploi indépendant et à la création d’entreprise, et les droits des jeunes».

 

L’Azerbaïdjan, un pays cible par excellence

Si le pays du Caucase fait partie des cibles du programme, c’est en raison du fait qu’il dénombre 3 millions de jeunes, avec un taux de chômage des 15-29 ans en 2013 d’un peu plus de 10% tandis que pour le reste de la population il n’est que de 5,2%. Et pour les jeunes qui travaillent, bon nombre sont encore dans l’informel.

Aussi, l’aide du programme apparaît comme des plus judicieuses pour le pays, qui a besoin de ses jeunes pour développer son économie.

Et pour cela, le programme propose des formations de gestion d’entreprise, des primes, des prêts, un accompagnement très en amont du projet de création pour valider les différentes étapes comme le business plan notamment. Une aide financière donc mais également au niveau du savoir-faire quant à la bonne conduite d’une entreprise, la gestion des entrées et sorties d’argent.

 

Un plan relayé au niveau local par le SPE: le Service Public pour l’Emploi. L’organisme, en charge d’examiner les dossiers de candidatures délivrent par ailleurs aux heureux élus des subventions qui leur permettent de se lancer ou de se relancer.

 

L’informatique, l’agriculture, l’élevage, les services, les technologies, le commerce…tous les secteurs de l’économie sont concernés par ce renouveau de l’entreprenariat des jeunes azéris.

 

Source:http://www.ilo.org/global/about-the-ilo/newsroom/features/WCMS_373508/lang–fr/index.htm