A la veille de la cérémonie d’ouverture des Jeux Européens qui se tiendront à Bakou, la capitale d’Azerbaïdjan a tout fait pour que cette compétition de portée internationale soit un succès à plus d’un titre. Accueil des athlètes et des journalistes, infrastructures, politique tarifaire attractive, recours à des experts pour l’organisation.
Tour d’horizon des points forts de l’évènement à J-1.
L’Azerbaïdjan n’a eu qu’à peine deux années pour tout préparer, deux petites années seulement qui lui auront pourtant suffit à mettre en œuvre ce qui ressemble déjà à un succès. 6 000 athlètes provenant de 49 pays sont attendus dans toutes les disciplines sportives principales avec comme carotte supplémentaire une place qualificative pour les prochains Jeux Olympiques.
Et pour l’occasion, l’Azerbaïdjan a vu grand : non moins de 18 sites de compétition ont été bâtis au total. Un grand stade moderne de près de 70 000 places, le Stade National, est sorti rapidement de terre, moyennant un investissement conséquent de quelques 500 millions d’euros. Il s’agit non moins du plus grand chantier d’Azerbaïdjan à ce jour.
Le village des athlètes a également tout pour plaire aux sportifs chevronnés : 3 grands bâtiments principaux flambant neufs et de nombreux bâtiments annexes pour les soins, la détente. Le Wifi y court partout, gratuitement.
Pour ce qui est de l’accueil des journalistes, sur ce point également, l’Azerbaïdjan démontre son savoir-faire et son avant-gardisme. Une Information Zone sera testée pour la toute première fois, cassant les barrières traditionnelles des conférences de presse en rapprochant journalistes et sportifs, pour un travail plus efficace et plus agréable.
Et l’accessibilité des personnes à mobilité réduite a été pensée bien en amont par ailleurs.
Les spectateurs qui viendront assister en direct aux compétitions sur place bénéficieront d’une politique tarifaire intéressante : de nombreuses places sont en vente à 1 euro seulement, d’autres à 5 euros à peine pour les plus chères. 600 000 tickets sont d’ores et déjà à saisir.
La crainte des embouteillages en voiture a été réglée, car des voies de circulation seront réservées aux athlètes et aux nombreux officiels, comme ce fut le cas aux JO de Londres en 2012.
Des experts reconnus dans plusieurs domaines
Une des forces de l’Azerbaïdjan a été de s’adjoindre les services d’experts internationaux quant à l’organisation, la conception des cérémonies d’ouverture et de clôture ou encore en ce qui concerne les relations médias.
L’organisation des Jeux a ainsi été confiée à Simon Clegg. Il est l’ancien directeur exécutif du Comité Olympique britannique.
Pour les cérémonies d’ouverture et de clôture, c’est le Grec Dimitri Papaioannou qui assume le rôle de directeur artistique, après avoir assuré les cérémonies des Jeux Olympiques d’Athènes en 2004.
Quant au directeur sportif de l’événement, il s’agit de Pierce O’Callaghan, qui a un parcours reconnu sur le secteur grâce notamment à une expérience réussie en qualité de directeur de la communication de l’Association Européenne d’Athlétisme.
Enfin, côté accueil média, l’organisation est confiée à Jayne Pearce, ancienne chef de presse des Jeux Olympiques de Londres en 2012.
Tout semble donc fin prêt et bien ficelé pour que les Jeux Européens de Bakou entrent dans l’histoire des grandes compétitions internationales. Rendez-vous le 12 juin pour la cérémonie d’ouverture et le 13 juin pour les premières médailles.