Selon Alberto Garcia, directeur du département Bioéthique et Droits de l’homme de l’UNESCO en Italie, la première édition des Jeux européens permet de mettre un coup de projecteur important sur l’Azerbaïdjan.
Beaucoup plus qu’une question de sport
« C’est beaucoup plus qu’une activité sportive », a déclaré Alberto Garcia le 9 juin dernier lors d’une rencontre préparatoire à l’ouverture des Jeux, avant d’ajouter que la volonté du gouvernement Aliyev d’organiser cet événement complexe a tout d’une décision très stratégique. « C’est important que les européens viennent et puissent voir la beauté de l’Azerbaïdjan », a-t-il renchérit.
Depuis l’annonce de la tenue de ces Jeux historiques à Bakou, nombreux sont les représentants politiques internationaux et les membres de la société civile à saluer la démarche du gouvernement azerbaïdjanais. Ces Jeux, qui débutent aujourd’hui, font office de formidable vitrine pour l’Azerbaïdjan, démontrant tout d’abord sa capacité à recevoir des manifestations sportives d’envergure internationale et popularisant l’histoire du pays et celle de l’ensemble du Caucase à travers le monde.
Une campagne de communication mondiale
Pour l’Azerbaïdjan, ces premiers Jeux représentent une campagne de communication efficace aux retombées multiples. Il s’agit d’installer internationalement l’image d’un pays en plein développement, dynamiser le tourisme et attirer les investissements étrangers. En attendant de pouvoir recueillir les fruits de cette stratégie de conquête du monde, l’Azerbaïdjan voit de nombreux événements fleurir à l’étranger, des événements qui rendent hommage à la culture du pays ou à ces premiers Jeux.
C’est le cas notamment de la Géorgie où un événement consacré à « Bakou 2015 » s’est récemment déroulé au sein d’une des plus grandes universités du pays. L’objectif de cette journée était de populariser les Jeux auprès des géorgiens et des étudiants étrangers de l’université.
Les étudiants présents se sont émus du moment historique que représente l’organisation de ces premiers Jeux européens pour l’Azerbaïdjan mais également pour tout le Caucase. Un « symbole de paix et de développement », selon Mahabbat Imanov, directeur de l’union publique entre l’Azerbaïdjan et la Géorgie, qui faisait partie des intervenants lors de cet événement.
