Le Caucase

Énergie : Gazprom veut augmenter ses importations en Azerbaïdjan

L’Azerbaïdjan peut dorénavant compter sur la Russie et sa société énergétique Gazprom pour honorer ses besoins en gaz.

 

D’après Alexey Miller, le directeur de la compagnie énergétique russe Gazprom, sa société est prête à satisfaire la demande azerbaïdjanaise en matière d’importation de gaz.

 

C’est lors d’une rencontre au Forum Economique International de Saint-Pétersbourg avec le patron de la société énergétique azerbaïdjanaise SOCAR, Rovnag Abdullayev, que Miller a fait part de son intention d’intervenir davantage dans l’approvisionnement énergétique en Azerbaïdjan.

 

« Pour être en connexion avec la hausse de la consommation domestique de gaz en Azerbaïdjan et la croissance économique du pays, la société Gazprom est aujourd’hui prête à rencontrer la demande de l’Azerbaïdjan en important les volumes de gaz nécessaires. » a déclaré Alexey Miller lors du Forum.

 

Depuis 2009, Gazprom a un contrat pour acheter le gaz azerbaïdjanais. Ce contrat prévoit une clause qui permet de suspendre et reprendre l’approvisionnement du gaz à tout moment.

 

SOCAR et Gazprombank ont également signé un accord pour financer la construction de centrales de production de Polypropylène et de Polyéthylène haute densité sous la responsabilité de la filiale SOCAR Polymer, située en Azerbaïdjan. Ces investissements ont été majoritairement financés par un prêt de 489 M$ effectué par la Gazprombank.

 

La Russie, partenaire économique occidental

 

Si la Russie, via Gazprom, se positionne aujourd’hui en partenaire économique solide pour l’Azerbaïdjan, il en est de même pour certains pays occidentaux.

 

Durant le Forum de Saint-Pétersbourg, Gazprom a en effet annoncé la possible mise en chantier d’un projet de gazoduc vers l’Allemagne. Cet accord, passé avec la société allemande EON, l’autrichien OMV et la compagnie anglo-néerlandaise SHELL, permettrait de doubler la capacité du gazoduc Nord Stream et de répondre à une demande énergétique européenne en constante croissance.

 

La Grèce pourrait également faire le choix de la Russie pour la construction d’un gazoduc sur son territoire. Alexis Sipras a profité du salon économique pour rencontrer Vladimir Poutine et discuter d’une potentielle extension du projet TurkStream, entre la Russie et la Turquie, un contrat estimé à quelques deux milliards de dollars.