Depuis le 22 juin, l’importation de viande de volailles provenant d’Iran est suspendue sur le territoire azerbaïdjanais.
Après qu’un cas de grippe aviaire ait été détecté le 19 juin dans un troupeau de 25 volailles situé dans le village d’Amol, dans la province de Mazandaran, le représentant du Service vétérinaire rattaché au Ministère de l’Agriculture de l’Azerbaïdjan, Yolchu Khanveli, a fait savoir que le pays interdisait jusqu’à nouvel ordre l’importation de poules et d’œufs provenant de la province iranienne de Mazandaran, prétextant des problèmes de santé majeurs.
Sept volailles du troupeau infecté sont mortes et le reste des poules ont été supprimées afin d’éviter la propagation du virus.
Selon Khanveli, la situation est sous contrôle depuis le 22 juin et aucun nouveau cas d’infection a été relevé depuis.
L’une des industries les plus lucratives du pays.
L’industrie de la volaille s’est développée en Azerbaïdjan durant les années 90 pour être aujourd’hui l’une des plus lucratives du secteur du bétail domestique, un succès qui permet de limiter de plus en plus les importations étrangères.
Le programme national mis en place pour fournir à la population azerbaïdjanaise des produits alimentaires sur une période allant de 2008 à 2015 avait pour objectif de faire passer les capacités de production de viandes de volaille de 61 00 tonnes en 2007 à 90 000 tonnes aujourd’hui et la production d’œufs de 953 millions en 2007 à 1, 3 milliards d’unités en 2015.
Depuis 2011, la demande d’œufs était majoritairement satisfaite grâce aux importations, en raison d’un grand manque d’usines d’élevage. Seulement 45 % de la demande domestique était alors honorée par la production nationale.
L’Azerbaïdjan est tout de même parvenue à réduire le coût de production d’œufs grâce au développement en 2011 d’une ferme-usine de volailles située dans le village de Zira et équipée d’installations modernes fabriquées notamment en Hollande ou en Italie.
