Les deux pays ont créé un groupe de travail et s’engagent à partager leur savoir faire en matière d’énergie alternative.
Les gouvernements azerbaïdjanais et géorgiens prévoient de travailler de concert dans les mois qui viennent afin de favoriser l’émergence des énergies renouvelables. C’est ce qu’il ressort de la récente rencontre qui s’est tenue à Tbilissi entre le directeur de l’Agence nationale pour les Énergies renouvelables d’Azerbaïdjan, Akim Badalov, et le vice-premier ministre géorgien, Giorgi Kvirikashvili accompagné pour l’occasion par le ministre géorgien de l’Énergie Kakha Kaladze.
« Chacun des deux pays ont d’importantes ressources en hydro-électricité. Cependant, à l’avenir l’utilisation d’hydro-électricité pourrait causer des problèmes environnementaux, c’est alors plus raisonnable d’utiliser les ressources hydriques de manière plus efficace. Notre position géographique nous permet d’avoir recours à l’énergie éolienne, la biomasse et l’énergie géothermique. » a déclaré Badalov durant l’entrevue.
Un potentiel de 12 000 mégawatts en Azerbaïdjan
La Géorgie serait déjà intéressée par les différents projets développés par l’Azerbaïdjan dans le domaine des énergies propres, notamment le projet de centrales électriques hybrides « One house, one station ». Pour mettre en place leur futur collaboration, les deux pays ont lancé un groupe de travail afin de multiplier les rencontres entre les deux pays, mutualiser leur savoir faire en matière d’énergies renouvelables et mettre sur pied de nouvelles actions écologiques.
En Azerbaïdjan, le potentiel total des ressources en énergies alternatives et renouvelables dépasse les 12 000 mégawatts, une capacité majoritairement alimentée par l’énergie solaire. D’ici à cinq and, le pays prévoie de mettre en place plus de 100 installations consacrées aux énergies alternatives. Le marché des énergies vertes est devenu en une quinzaine d’années un secteur prioritaire pour l’Azerbaïdjan. Depuis 2000, le gouvernement a investi près de 700 millions d’euros pour financer une politique écologique qui devrait aujourd’hui, avec l’appui de la Géorgie, être renforcée.