Le président du régime séparatiste du Haut-Karabakh, Bako Sahakian, était en visite en France au mois de mai.
La France a récemment réaffirmé sa position concernant la reconnaissance du régime séparatiste de la région du Haut-Karabakh et rejette fermement l’indépendance de ce territoire, occupé illégalement par l’Arménie.
Quand la sénatrice et membre du groupe d’amitié France-Caucase, Nathalie Goulet, a interrogé dernièrement le secrétaire d’État chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Thierry Mandon, au sujet de la visite du président du groupe séparatiste du Haut-Karabakh, Bako Sahakian, lors d’une séance de travail au Sénat, l’ancien député rappela les engagements de la France.
« La France co-préside le Groupe de Minsk de l’OSCE et joue un rôle de médiateur dans la résolution du conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Nous ne reconnaissons pas l’indépendance du Haut-Karabakh et n’avons aucune relation bilatérale avec le régime. » a déclaré Thierry Mandon.
Signatures de chartes d’amitié illégales
En France, certaines villes ont récemment signé des « chartes d’amitié » avec le régime séparatiste du Haut-Karabakh, à l’image de Valence au mois de mai dernier. Bako Sahakian était alors reçu par le maire de la ville, Nicolas Daragon, et le président du département, Patrick Labaune, afin de sceller une entente entre la Drôme et le territoire occupé.
Thierry Mandon a tenu à préciser que le gouvernement ne cautionnait en rien ces initiatives et les regrettait. Pour lui et pour la loi, la signature des ces chartes d’amitié est illégale et contraire aux obligations internationales de la France qui continue de ne pas reconnaître l’indépendance du Haut-Karabakh.
La France, accompagnée par les Etats-Unis et la Russie, travaillent de concert afin de régler le conflit qui secoue depuis vingt ans la région du Haut-Karabakh.