Le Caucase

La Turquie veut rejoindre l’Organisation de coopération de Shanghai

La volonté du gouvernement turc est motivée par l’arrivée prochaine de l’Inde et du Pakistan au sein de l’OCS.

 

Durant sa récente visite en Chine, le président turc Recep Tayyip Erdogan a fait savoir à la presse qu’il espérait prochainement voir son pays rejoindre les rangs de l’Organisation de coopération de Shanghai.

 

Créée en 2001, cette organisation est pour le moment constituée de ses six pays fondateurs : la Russie, la Chine, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan et l’Ouzbékistan. Son objectif principal est de faciliter la coopération entre ces États dans des domaines économiques, politiques et sociaux.

 

L’OCS a annoncé début juillet 2015, lors d’une réunion tenue à Ufa en Allemagne, qu’elle allait pour la première fois en 15 ans ouvrir son groupe à d’autres pays et a indiqué que les prochains membres seraient l’Inde et le Pakistan, pour une arrivée officielle prévue en 2016.

 

La Turquie cherche donc à profiter de ce mouvement au sein des états membres de l’OCS pour y trouver une place et bénéficier des avantages d’une telle organisation.

 

Pour l’heure l’OCS n’a pas répondu à l’appel du pied lancé par le président turc, l’organisme se tenant principalement aux pays annoncé le 10 juillet à Ufa. La réunion en Russie a également permis à l’Azerbaïdjan de se voir attribué le statut d’  « État partenaire de discussion » au sein de l’OCS. L’organisme comprend en effet trois niveaux de partenariat : les États membres, les États observateurs et les États partenaires de discussion.