La compagnie américaine a ouvert une antenne à Bakou en mars dernier.
Le patron de la filiale azerbaïdjanaise d’IBM, Ilya Kravtsov, vient d’accorder une interview au magazine Infocity dans lequel il présente la stratégie de développement de la société en Azerbaïdjan. Dans cet entretien, il identifie notamment les secteurs clés qui vont permettre au géant de l’informatique de transformer cette nouvelle implantation en réussite.
Selon Kravtsov, la société compte se concentrer sur le marché des solutions analytiques, des technologies cloud, de la sécurité informatique ou encore sur celui des technologies mobiles.
« Nous sommes intéressés dans le développement de ces secteurs et souhaitons également mettre l’accent sur le déploiement de compétences et de services dans le conseil et l’externalisation. » déclare-t-il.
Implantée dans de nombreux pays, la société IBM est devenue un partenaire stratégique pour beaucoup de gouvernements qui ont régulièrement recours aux compétences et aux services fournis par la compagnie pour mettre en place certaines mesures. Les services bancaires ou de santé sont souvent amenés à faire appel aux conseils et aux technologies de la compagnie pour assurer leur activité.
« L’Azerbaïdjan se développe rapidement. Je serais très content si nous pouvions soutenir ce développement et faire bénéficier le pays de notre savoir-faire. L’Azerbaïdjan a pour objectif de réduire sa dépendance au pétrole et au gaz et d’accroitre la compétitivité de son économie en s’assurant de progresser sur des bases novatrices. Des ambitions qui correspondent parfaitement au concept « Smarter Planet » d’IBM. De nombreuses décisions prises par les pouvoirs publics devraient s’accorder avec ce concept. » a expliqué le patron de la société informatique.
Aujourd’hui, l’Azerbaïdjan souhaite étendre et enrichir son secteur des Technologies de l’information (TI) en encourageant les géants de l’informatique à s’investir dans le pays. En 2019, le gouvernement prévoit que les revenus issus du secteur des TI devraient augmenter de 33,5 % et dépasser les 2,12 milliards de manats (soit environ 1,826 milliards d’euros).
Pour permettre aux acteurs de marché de se développer, le pays a notamment fondé un Parc Haute Technologie à Bakou et à Mingachevir. Un incubateur de start-ups a également été créé dans la capitale.
