Le Caucase

Les vins du Caucase reviennent sur le devant de la scène

Avec les récentes découvertes historiques en Arménie et en Géorgie sur la question de l’origine mondiale du vin, le Caucase revient en force sur ce créneau. D’autant que les crus de ces pays sont des plus appréciés par les connaisseurs. Et c’est sans compter sur l’Azerbaïdjan qui a également quelques belles cartes à jouer en la matière.

 

 

Tandis que l’Arménie et la Géorgie ferraillent pour faire valoir leur droit au du « berceau mondial du vin » l’Azerbaïdjan de son côté n’en finit plus d’intéresser les œnologues et sommeliers du monde entier. Pour autant ses voisins du Caucase sont également des plus appréciés quant à la qualité des vins produits localement. Il faudra donc compter à présent de plus en plus sur la montée en reconnaissance des vins du Caucase qui viendront alors concurrencer sur nos tables les Bordeaux, Bourgogne, Chilien et autre Californien. Car ces trois pays présentent des traditions multiséculaires en termes de viticulture, des fouilles mettant à jour régulièrement des traces du travail de la vigne remontant même parfois à 5000 ans avant JC.

 

Autant dire que l’Arménie, la Géorgie et l’Azerbaïdjan n’ont pas à rougir de leurs crus, qu’ils soient blancs ou rouges, car cette année marque très clairement un franc et net retour en grâce des vins caucasiens.

 

Atouts historiques et reconnaissance gustative

 

Tout à débuté cette année lorsque l’Arménie a fait savoir que le « plus vieux chai du monde » avait été mis à jour sur son sol. Remontant à 6 000 ans en arrière, ce chai découvert par une équipe américaine a révélé au monde entier la tradition immémoriale du pays en la matière, tout en lui conférant une forte légitimité.

 

Mais la Géorgie également, a des atouts historiques à faire-valoir. Le pays a à son tour communiqué qu’il était le « berceau mondial du vin », preuves à l’appui également puisque des traces de l’activité de vinification ont été datées à 6 000 voire même 8 000 ans en arrière.

 

Et l’Azerbaïdjan n’est pas en reste non plus donc, bon nombre d’experts estimant que le pays a débuté l’activité il y a 7 000 ans.

 

Mais c’est bien du côté de la qualité des cépages, du terroir et donc des crus que tout est en train de se (re)jouer. Car ces trois pays disposent d’une large palette de cépages locaux, complétés par des cépages importés comme le Cabernet ou le Sauvignon bien connus en France, tout en produisant des crus qui se taillent de plus en plus la part du lion, surprenant les sommeliers et œnologues confirmés.

 

En Arménie, les crus les plus réputés sont notamment Karas, Armas, Bagratuni, Hawasi ou Avshar.

En Géorgie, les amateurs apprécient les Saperi, Mukuzani, Khvantchkara, Kindzmarauli pour les rouges et les Tsinandali, Kakheti et autre Tbilisuri pour les blancs.

 

En Azerbaïdjan, de nombreuses zones de production du vin sont réputées mondialement, telles que Tovuz, Ganja, Shamkir, Sheki, Zagatal ou encore Agdam. Rappelons par ailleurs que le pays est devenu en 2013 le 45ième membre de l’Organisation Internationale du Vin.

 

 

Il faudra donc à présent compter sur une percée de plus en plus importante des vins du Caucase qui par ailleurs ne cessent de monter en gamme grâce notamment à des collaboration avec des viticulteurs français, complétant ainsi leurs techniques et savoir-faire.