Des officiels américains et européens en déplacement à Erevan la capitale d’Arménie ont fait de nouvelles propositions de collaboration économique avec le pays. Elles restent toutefois conditionnées par la volonté politique d’Erevan de se passer entre autre de l’influence de Moscou.
Bridget Brink, la sous-secrétaire d’état américaine chargée des affaires européennes et eurasiennes, était en déplacement à Erevan où elle a rejoint Richard Mills l’ambassadeur américain en Arménie à l’occasion de la première session du Conseil du Commerce et d’Investissement arméno-américain. L’occasion était toute trouvée pour les Etats-Unis de faire un pas vers l’Arménie : la sous-secrétaire en a donc profité pour appeler des ses vœux à une multiplication de la coopération économique entre Erevan et Washington. L’informatique, l’agriculture et le tourisme notamment seraient ainsi selon les propositions de Brink les secteurs les plus prometteurs pour les investissements US et les plus profitables pour l’économie arménienne.
L’Europe avance ses pions également
Federica Mogerrini et Johannes Hahn, deux représentant de l’UE, ont également fait part de leur volonté d’une plus grande coopération entre les pays de l’Union et l’Arménie, présentant même au pouvoir politique local une nouvelle stratégie pour le Partenariat Oriental.
Ces offres émanant simultanément de l’Union Européenne et des Etats-Unis n’ont rien de hasardeuses, elles interviennent au moment même où Moscou tente d’étendre son emprise sur l’Arménie. Le pays sera donc confronté à un choix : coopérer avec l’Oncle Sam et le Vieux Continent ou favoriser la Russie comme partenaire économique principal.
