A près de 6 mois du levé de drapeau de son tout premier Grand Prix de F1, Bakou la capitale d’Azerbaïdjan vient de lancer les préparations. Un événement qui fera rayonner le pays à juste titre, après la tenue entre autre des Premiers Jeux Européens de l’été 2015.
L’Azerbaïdjan a décidemment une place de plus en plus importante sur la scène internationale des grandes compétitions sportives de tout premier plan. Car après les Jeux Européens premier du genre qui ouvraient rappelons-le sur des places qualificatives pour les prochains JO de Rio, c’est donc au tour de la formule 1 de faire un arrêt au stand de Bakou la capitale azérie. Et pour rester dans le bon timing, les travaux de tracés et de construction du futur circuit du Grand Prix vient d’être lancés.
Un parcours au cœur de la ville
Ce seront non moins de 6 kilomètres de pistes qui vont être mis sur pied au cours des cinq prochains mois avec comme objectif de proposer un circuit rapide, dynamique et à la hauteur de ce qu’attentent les plus grands pilotes mondiaux. Le responsable des opérations, Tom Butcher a déclaré à cet effet : « Au cours des cinq prochains mois, les Azerbaïdjanais seront témoins de l’évolution de la ville, une ville très urbaine normale qui va devenir un circuit de Formule 1 en conformité avec les normes de la FIA »
« Nous allons avoir un bâtiment des stands et une tour de contrôle en construction. Nous devons aussi réaliser les bâtiments pour accueillir les équipes, six tribunes provisoires et, bien sûr, baliser tout le circuit avec les grillages et les vibreurs. » « Je pense que le peuple de l’Azerbaïdjan va adorer sa course. C’est un événement important pour ce pays et il expose une fois de plus ce pays au monde. Il va montrer ce que les gens d’ici sont capables de faire. Quelque chose dont ce peuple pourra être fier. »
Et pour enfoncer encore un peu plus le clou, le pays songe même à créer sa propre écurie de F1 ou en tout cas d’en financer une à 100%.
Un événement qui ne manquera pas de prouver au plus grand nombre que l’Azerbaïdjan a bien toute sa place en termes d’organisation de compétitions sportives de renom. Un événement qui permettra également de dépasser le cadre déjà important de la compétition sportive en envoyant un message clair : celui d’un pays qui n’a rien à envier aux nations d’Europe de l’ouest notamment en termes montée en compétence et en maîtrise de savoir-faire techniques et opérationnels.
