Afin de devenir plus compétitif face à l’Azerbaïdjan notamment, l’Arménie vient de mettre en place un accord de collaboration avec l’Iran au sujet du fret de marchandises entre l’Inde et l’Europe.
L’Arménie parviendra-il à redresser la barre de son économie ? Un vaste enjeu auquel est confronté le pays qui vient peut-être d’entrouvrir une petite porte de sortie en s’entendant avec l’Iran sur le transport. Le but de ce rapprochement est de mettre sur pied des infrastructures communes de transport permettant de fluidifier les flux de marchandises entre l’Inde et l’Europe tout en passant par ces deux pays. Un projet commun qui retient tout l’attention du gourvernement arménien qui a envoyé son ministre des transports à Téhéran.
Faciliter les expéditions de fret
L’offre commune de l’Arménie et de l’Iran permettrait aux marchandises d’emprunter une nouvelle route, selon les dires du ministre arménien des transports : « les gouvernements arménien et iranien vont travailler ensemble pour faciliter les expéditions de fret entre l’Europe et l’Inde qui seraient réalisées à travers le golfe Persique, l’Iran, l’Arménie, la Géorgie et la mer Noire ».
L’un des objectifs non cachés de cette nouvelle route serait de concurrencer l’actuel tracé passant par l’Azerbaïdjan : « selon nos calculs approximatifs, le coût de cette voie de transit devrait être inférieur à d’autres itinéraires offerts à l’Iran, qui, comme vous le savez, passerait par la Turquie et l’Azerbaïdjan ».
Reste à savoir si le nouvel itinéraire proposé sera bel et bien plus compétitif que celui emprunté par l’Azerbaïdjan et s’il permettra à l’Arménie d’engranger de nouvelles recettes commerciales.
