Comme une réponse aux mises en garde de l’Union Européenne sur la nécessité de lutter contre la corruption politique, le président d’Arménie est venu soutenir l’importance du travail de réformes engagés dans le pays.
Convaincre les responsables politiques arméniens et les responsables politiques de Bruxelles, voilà quel a été le coup double tenté par le président de l’Arménie Serge Sarkissian devant un parterre de responsables gouvernementaux, de députés et de juges. Car depuis quelques temps, le pays s’est engagé envers l’Union Européenne à mettre en place une profonde réforme de son appareil politique et démocratique, afin de tendre vers un système sans corruption ni fraude électorale et la gouvernance et la primauté du droit sont respecté. Ceci notamment dans le but de se conformer aux exigences de Bruxelles pour un tendre vers un rapprochement économique plus marqué, conditionné donc par la mise en place en Arménie d’un véritable système électoral démocratique.
Sarkissian est ainsi monté au créneau pour défendre ce programme et rappeler son importance : « Je suis convaincu que, après ces changements constitutionnels, le système politique de l’Arménie deviendra plus ouvert, flexible et sophistiqué » et d’ajouter : « Ils correspondent à la structure sociale de notre dynamique et permettent de développer la société. » Puis le président a conclu en rappelant que les autorités du pays devaient lutter contre la corruption, assurer la tenue d’élections démocratiques et assurer l’indépendance de la justice.