Alors que la Russie et l’Arabie Saoudite ont annoncé une baisse dans leur production d’or noir, l’Azerbaïdjan pour sa part continuera sur le même rythme.
Avec un cours du brut qui s’est effondré depuis mi-2014 pour perdre 70% de sa valeur est dépasser les 30 dollars actuellement, les grands pays producteurs viennent enfin de décider de ralentir les opérations d’extraction. Le but de la manœuvre initiée par les deux plus grands producteurs mondiaux que sont la Russie et l’Arabie Saoudite étant de stabiliser le marché particulièrement miné par une surabondance de l’offre. Cette mesure, qui se faisait attendre, a été décidée lors d’une réunion surprise à Doha dernièrement entre la Russie, le Qatar, le Venezuela et l’Arabie Saoudite. Le ministre de l’énergie du Qatar ayant indiqué à l’issu de la réunion que ce gel dans la production était toutefois conditionné à une prise de décision similaire des autres grands pays producteurs de brut, dont l’Azerbaïdjan.
Mais le ministère de l’énergie d’Azerbaïdjan vient de refroidir l’ambiance en déclarant que « Nous ne prévoyons pas de geler notre niveau de production de pétrole ». Pourtant, le pays avait annoncé en janvier qu’il tablait sur une baisse de près de 2,3% de sa production annuelle pour 2016 en comparaison à 2015. L’Azerbaïdjan reviendra certainement sur sa décision car la chute du cours du pétrole a quelque peu impacté négativement son économie et sa monnaie. Aussi, recourir à un gel de la production pour faire remonter le cours apparaît comme une future nécessité.