L’Arménie qui patine au niveau de l’économie s’est engagé dans un plan de réformes pour notamment se conformer aux conseils et aux attentes de l’Union Européenne. La Commission vient de débloquer une enveloppe de 30 millions d’euros pour soutenir l’effort du pays.
Très dépendante de la bonne santé de la Russie car ayant des ressources internes limitées sur fond d’appareil économique vieillissant, l’Arménie s’est engagée depuis quelques temps dans un programme de réformes économiques. Car la Russie connaissant certains troubles dus principalement à la chute du cours du pétrole, l’Arménie pâtit ainsi directement et peine à redresser la barre.
Parallèlement, le pays est la cible de beaucoup de critiques quant à son fonctionnement démocratique, les fraudes électorales et la corruption politique étant deux écueils majeurs auxquels le pays doit faire face. L’Union Européenne a à cet égard émis des mises en garde concernant la tenue des élections législatives de 2017 qui marqueront le passage à un régime parlementaire et devront être exemplaires en termes de respect des votes. L’UE ayant indiqué qu’elle serait particulièrement vigilante pour ne pas que corruptions et « bourrage d’urnes » n’entachent une fois de plus les élections en Arménie.
Mais preuve de sa bonne volonté et de son désir d’accompagner l’Arménie sur la voie du changement, la Commission Européenne vient de dégager une coquette enveloppe de 30 millions d’euros qu’elle va accorder sous peu au pays. Un soutien financier qui devra être attribué au « domaine de l’emploi, de la gouvernance budgétaire et à la participation de la société civile dans le processus de décision démocratique. »