L’Agence française de développement vient d’allouer plus de 110 millions d’euros à l’Azerbaïdjan pour soutenir le secteur du transport. Mais l’agriculture devrait également être concerné par un deuxième cycle de financement.
Suite à la chute du cours du pétrole, l’Azerbaïdjan a connu d’importantes difficultés, son économie étant jusque là très dépendante de l’or noir. Mais depuis le début de l’année 2016, le gouvernement en place a inscrit le pays dans un plan de diversification tout azimut : agriculture, transport, service, technologie, industrie, énergie… Sauf que les recettes manquent quelque peu suite au déficit enregistré sur la revente de ses stocks pétroliers.
Transport et agriculture
L’Ambassadrice de France en place à Bakou, Aurélia Bouchez, a récemment annoncé que l’Agence française de développement aller débloquer sous peu 112,5 millions d’euros pour relancer le secteur du transport azéri. Ce qui est déjà une bonne nouvelle pour cette nation du Caucase du Sud semble même en dissimuler une deuxième car selon les propos de l’ambassadrice française, la France serait ainsi prête à allouer une somme encore supérieure à l’agriculture, domaine stratégique pour le pays. « Nous voulons augmenter ces aides dans le domaine de l’agriculture aussi.» a ainsi déclaré Aurélia Bouchez lors d’un point presse.
Un financement couplé par ailleurs à un véritable accompagnement : «L’agriculture est le domaine le plus prometteur. La France apporte à l’Azerbaïdjan son expérience dans le secteur agricole, en particulier dans le domaine de la médecine vétérinaire. La santé animale est l’une des questions importantes. Nous aidons l’Azerbaïdjan avec les outils de soutien appropriés de l’Union européenne. Nous sommes également prêts à contribuer à la formation d’un personnel qualifié en Azerbaïdjan dans le secteur agricole. Ainsi, la France deviendra l’un des partenaires les plus importants de l’Azerbaïdjan dans le secteur agricole ».
