En ratifiant l’accord de libre-échange avec les Etats de l’AELE, la Géorgie s’ouvre un peu plus encore sur le monde et l’Europe.
Déjà dans les tuyaux depuis 2012, l’accord de libre-échange en discussions entre les Etats membres de l’AELE (Suisse, Norvège, Islande et Liechtenstein) et la Géorgie vient de voir un nouveau chapitre s’ouvrir. Le Premier ministre géorgien en personne a ainsi fait le déplacement à Berne en Suisse pour y rencontrer Johann Schneider-Ammann, le président de la confédération. Est ressortie de la rencontre on ne peut plus officielle la signature d’un accord prévoyant le renforcement des liens commerciaux entre le pays du Caucase et la zone économique qu’est l’AELE. La Géorgie était ainsi invitée à l’occasion de la conférence interministérielle des Etats membres de la zone économique d’Europe du nord.
UE et AELE
Avec ce nouveau round de discussions et de négociations, la Géorgie se désenclave un peu plus encore du Caucase, et ouvre son marché sur le monde et l’Europe en particulier. Plus tôt déjà dans l’année, le pays avait relancé les discussions sur un rapprochement beaucoup plus marqué avec l’UE, témoignant même de sa profonde envie de rejoindre les rangs des Etats membres de l’Union Européenne. A ce titre, une procédure de levée des visas pour les citoyens géorgiens a été actée par Bruxelles. Désormais donc, la Géorgie joue également sur le tableau de l’AELE. En étant actif sur le marché de l’UE et sur celui de l’AELE, la Géorgie accélère ainsi sérieusement la cadence et pourrait très rapidement devenir un marché porteur pour bon nombre de pays européens, avec la manne financière que cela suppose pour le pays du Caucase.