Le pays du Caucase s’inscrit dans la même lignée que ses principaux voisins de la région et suit la tendance mondiale : moins de pétrole mais plus de gaz naturel.
Alors que la plupart des économies mondiales tendent à présent à délaisser le pétrole pour développer l’usage du gaz naturel tant pour la génération d’électricité que pour un usage domestique ou professionnel, l’Arménie est dans la même tendance. Le service national des douanes a en effet enregistré une baisse assez marquée de la quantité de pétrole acheté entre 2014 et 2015. Si les stocks de brut ont été moins importés dans le pays, les quantités de gaz naturel ont quant à elles augmenté.
Certes, le cours du gaz est indexé sur celui du pétrole, pour une note moins salée qu’auparavant mais le pétrole est devenu dans bien des cas meilleurs marché, ayant perdu 70% de sa valeur entre 2014 et 2016. Ce n’est donc pas pour une raison financière que l’Arménie a diminué des importations de brut. Ni pour des raisons de changement de fournisseur car que cela soit du pétrole ou du gaz, c’est toujours Gazprom le fournisseur du pays.
L’Arménie est certainement rentré dans le cercle des pays qui cherchent à diminuer leur impact sur l’environnement. Et la substitution du pétrole par le gaz entre de plain-pied dans cette volonté. Il s’agit d’une énergie bien moins polluante que le pétrole, notamment pour les transports et également pour la production d’électricité dans les centrales thermiques.
Ainsi, l’Arménie a diminué ses importations de pétrole de plus de 8% sur un an à peine, diminuant également la note de plus de 33%. Dans le même temps, le pays a augmenté des importations de gaz naturel passant de 2 493,1 millions de tonnes en 2014 à 2 626,1 millions de tonnes en 2015.