Alors que les pays membres de l’OPEP ont récemment décidé de ralentir la production d’or noir pour faire remonter les prix, le Kazakhstan vient de lancer les opérations d’extraction de son plus important gisement pétrolier.
Baptisé Kachagan, le plus grand gisement d’or noir du Kazakstan vient d’être mis en branle. Car après une première tentative de mise en route avortée en 2013, le projet au coût faramineux de 50 milliards de dollars ne pouvait rester en sommeil plus longtemps. Après des mois de réflexion et d’intenses efforts techniques, ce gisement des plus complexes à exploiter a enfin été mis sur les rails. Il faut dire que Kachagan a de quoi être des plus prometteurs avec une prévision de production de l’ordre de 370 000 barils de pétrole par jour d’ici la fin 2017.
Un consortium international aux commandes
Découvert en 2000, ce gisement a sitôt été considéré comme l’un des plus importants au monde depuis les dernières quarante années. Le consortium international qui l’exploite, nommé NCOC, est composé de Total, Eni, Shell, ExxonMobil, CNPC et Inpex. Autant de poids lourds du secteur en provenance de France, d’Italie, du Japon, de la Chine ou encore d’Angleterre. Une aubaine pour le Kazakhstan qui espère ainsi relancer son économie qui s’est quelque peu contractée ces derniers temps. En parallèle, un autre gisement de pétrole de première importance a été relancé en juillet dernier : le gisement de Tengiz. Il a ainsi bénéficié d’une nouvelle et très épaisse enveloppe d’investissement d’un montant avoisinant les 37 milliards de dollars.
Avec ces deux gisements, le Kazakhstan planche sur une amélioration de sa santé économique. Les prix du pétrole sont en effet mécaniquement appelés à remonter et le Kazakhstan pourrait bien temporiser quelque peu avant de mettre sur le marché son précieux or noir.