L’Arménie vient de conclure un nouvel accord avec l’Iran sur la question du gaz naturel et de l’électricité.
Afin de moderniser un peu plus encore le pays, l’Arménie devait trouver des fournisseurs en énergie alternatifs à la sempiternelle Russie. C’est dorénavant chose faite depuis que le ministre arménien de l’énergie a conclut un accord commercial avec son homologue iranien.
Un deal qui intervient durant une visite officielle d’une délégation iranienne dans le pays du Caucase et qui porte sur l’achat de gaz naturel. Car la marge de manœuvre reste encore plus que conséquente puisque l’Iran ne livre que 500 millions de mètres cubes de gaz naturel par an tandis que Moscou et Gazprom en écoulent non moins de 2 milliards de mètres cubes, soit quatre fois plus.
A travers ce nouvel accord commercial, l’Arménie pourra d’un côté sécuriser son filon d’approvisionnement en énergie et se défaire quelque peu de la mainmise de Gazprom sur un secteur hautement stratégique pour le pays.
Coopération multiple
Mais au-delà ce premier deal, l’Arménie et l’Iran ont également initié des discussions sur un élargissement de la coopération réciproque en incluant également la Géorgie. La Géorgie pourrait alors recevoir le surplus du gaz iranien qui transitera par l’Arménie. Plus encore, l’électricité est également à l’ordre du jour des négociations puisque il est très sérieusement envisagé que l’Iran, l’Arménie et la Géorgie créent des infrastructures dont le but sera de mettre en place un flux mutuel sur fond de coopération régionale entre les trois nations. Enfin, les énergies nouvelles figurent également au chapitre des discussions puisque la société iranienne Mapna serait sur le point d’investir dans la construction de centrales éoliennes en Arménie.
Avec ce nouveau cycle de discussions, l’Iran confirme son retour sur les devants de la scène internationale et l’Arménie prouve qu’elle peut faire sans l’aide de la Russie en prenant son destin énergétique en main.