Le Caucase

L’Arménie et son potentiel en énergie renouvelable

Selon le directeur de Schneider Electric Russie, l’Arménie a une très belle carte à jouer sur le créneau de la production d’énergie d’origine renouvelable.

Doit-on s’attendre à ce que l’Arménie devienne à terme l’un des leaders sur les énergies renouvelables dans la région du Caucase? A en croire les déclarations de Johan Vanderplaetse oui car le président du Schneider Electric y croit dur comme fer. « Vous n’avez pas de pétrole, ni de gaz naturel, mais vous avez un autre avantage : un fort potentiel d’ingénierie ». L’homme d’affaires poursuivant même en déclarant : “En ce qui concerne l’Arménie, elle a un grand avantage -.. 300 jours de soleil par an donc je suis sûr que les nouvelles technologie vont vraiment aider l’Arménie. Ceci est la raison pour laquelle nous sommes ici pour étudier en détail le potentiel de l’Arménie. »

Voilà une nouvelle très encourageante pour l’Arménie qui mis à part le secteur minier ne possède pas ou peu d’atouts économiques dans sa manche. Des investissements massifs de la part de compagnies étrangères de tout premier plan comme l’est Schneider pourrait ainsi considérablement changer la donne dans le pays. D’autant que les énergies renouvelables sont appelées à un très bel avenir, ce que confirme par ailleurs le patron de Schneider Electric Russie : “L’énergie alternative connaît une croissance rapide dans le monde entier, et une demande pour qu’elle se développe très rapidement et augmente au cours de la prochaine décennie. En outre, si nous voulons sauver notre planète, nous avons besoin de réduire les émissions. La seule solution à ce dilemme est la nouvelle technologie. Et, en parlant de la nouvelle technologie, nous parlons surtout de l’énergie solaire ».

Un plan en préparation

Schneider Electric a par ailleurs fait savoir que l’entreprise a passé un accord avec le ministère arménien de l’énergie afin de développer le filon de la production d’énergie renouvelable en se basant principalement sur le solaire. Le patron de l’entreprise ayant ajouté qu’il ferait en sorte de favoriser la venue de capitaux étrangers dans le pays pour mettre l’activité sur de bons rails : « Nous avons déjà six usines et 12000 employés dans la CEI. Le premier marché de la CEI est naturellement la Russie. Comme l’une des plus grandes sociétés occidentales, nous sommes prêts à jouer le rôle de point d’ancrage des investisseurs pour l’Arménie pour afficher à d’autres entreprises étrangères son potentiel dans ce domaine ».