Le président d’Azerbaïdjan, Ilham Aliyev, est venu en déplacement à Bruxelles début février dans le but de faire avancer le dossier du Partenariat oriental.
Les négociations dans le cadre du Partenariat oriental viennent de débuter depuis que le président d’Azerbaïdjan a effectué une visite on ne peut plus officielle à Bruxelles où il a rencontré entre autre Jean-Claude Juncker, le président de la commission européenne.
Il s’agissait pour les hommes politiques de sceller un peu plus encore les relations initiées en 1999 déjà dans les domaines variés tels que la politique, le commerce, la sécurité, l’énergie ou encore la coopération législative et culturelle.
Si l’Azerbaïdjan attend beaucoup de ce nouveau round de négociations, l’Union Européenne tout autant, la question de l’approvisionnement en gaz naturel et du désenclavement de l’emprise de Moscou sur le pays du Caucase étant au centre des discussions.
Un partenaire énergétique de choix
L’Europe peut apporter beaucoup à l’Azerbaïdjan en termes d’investissements, de transferts de savoir-faire et de technologie, d’ouverture sur les marchés internationaux, d’éducation, de santé et de nouvelles technologies entre autre.
Mais l’Azerbaïdjan a une très sérieuse carte à jouer avec ses ressources conséquentes en gaz naturel. L’Europe cherche en effet coûte que coûte à diminuer ses commandes en gaz auprès de la Russie avec qui la brouille diplomatique et politique est palpable depuis les crises en Géorgie et en Ukraine notamment.
Un accord gagnant-gagnant devrait ainsi rapidement voir le jour tant les besoins de l’Azerbaïdjan sont conséquents et tant ceux des pays de l’Union Européenne le sont également. Pour autant, la question du respect des droits de l’homme bien souvent décriée par des associations telles que Human Rights Watch et reste un sujet très épineux entre Bruxelles et Bakou; et il sera bien difficile pour l’Azerbaïdjan de ne pas donner des gages de bonnes conduites à ce propos.
