Le Caucase

L’Italie et l’Azerbaïdjan revendiquent des relations commerciales de haut niveau

Italie, Azerbaïdjan, commerce, gaz naturel

En visite en Italie, le ministre des affaires d’Azerbaïdjan a rencontré Carlo Calenda, ministre du développement économique italien. L’occasion de faire le point  sur l’excellent niveau des relations commerciales entre les deux pays.

Elmar Mammadyarov, ministre des affaires étrangères d’Azerbaïdjan, a effectué un déplacement officiel en Italie mi-avril. Parmi les personnalités politiques qu’il y a rencontré, Carlo Calenda, le ministre du développement économique d’Italie l’a reçu. Ensembles ils ont fait le point sur la largeur du spectre des collaborations économiques initiées entre les deux nations. L’occasion de travailler par ailleurs conjointement à un resserrement encore plus marqué de ces liens.

Ententes multiples et Corridor gazier sud en discussion avec l’Italie

En 2014, une « Déclaration conjointe sur le partenariat stratégique entre la République d’Azerbaïdjan et la République d’Italie » avait été signée. Plus de deux années plus tard, le ministre azéri salue les retombées positives d’un tel accord, ajoutant que l’Italie représentait à ce jour « le plus grand partenaire commercial » d’Azerbaïdjan. Energie, pétrochimie, transport, tourisme… les relations bilatérales couvrent de multiples secteurs.

Mais la sempiternelle question du gaz naturel a également été abordée. L’Italie se faisant par là la voix de l’Union Européenne. Pour rappel, l’UE a conclu un deal avec l’Azerbaïdjan aux termes duquel le pays du Caucase deviendrait d’ici une année un nouveau fournisseur de choix en gaz naturel pour les pays d’Europe du sud notamment. Un « couloir gazier sud » constitué d’imposants gazoducs qui permettront à termes de relier l’Azerbaïdjan à l’Europe via la Mer Caspienne et la Méditerranée.

Le ministre du développement économique italien a ainsi profité du déplacement officiel du ministre des affaires étrangères azerbaïdjanais pour rappeler l’importance de la mise en place d’une telle infrastructure afin que l’Europe puisse se désenclaver de la domination de la Russie. Et sécuriser ses approvisionnements.