La presse internationale ne manque pas de saluer le virage énergétique du Kazakhstan qui tend vers l’utilisation d’une part considérable d’énergies renouvelables.
Premier producteur mondial d’uranium, producteur important de gaz et de pétrole, le Kazakhstan ne semble pas être un candidat naturel pour devenir l’un des plus grands producteurs d’énergies renouvelables. Et pourtant, ce pays du Caucase est en train de surprendre tous les observateurs du secteur. Une politique particulièrement ambitieuse d’investissement sur les énergies renouvelables a été lancée par le pouvoir politique depuis plusieurs années. Si à l’heure actuelle, la part des ENR dans la production d’énergie électrique reste plus que confidentielle (aux environs d’1%), elle devrait littéralement exploser en un peu plus de 30 ans.
La part des ENR passera ainsi de moins d’1% actuellement à 3% d’ici 2020 puis à 10% d’ici 2030. Et en voyant un peu plus loin encore, à l’horizon 2050 cette fois, le Kazakhstan entend recourir à 50% d’énergies renouvelables dans son bouquet énergétique total.
Des infrastructures déjà en place, d’autres à venir pour les énergies renouvelables
Fort de ses recettes commerciales engrangées sur l’uranium, le pétrole et le gaz naturel, le Kazakhstan a investi massivement dans de nombreuses unités de production d’ENR. Près de 50 unités de production d’énergies renouvelables sont dores et déjà opérationnelles dans le pays : centrales éoliennes, centrales solaires, unités de création de biogaz, centrales hydroélectriques…D’autres devraient ainsi rapidement voir le jour et positionner le pays comme une locomotive régionale sur le secteur.
L’Expo 17 d’Astana sera l’occasion pour le pays de faire le point sur ses avancées en la matière et surtout de nouer des partenariats avec de grands groupes internationaux qui pourront l’accompagner dans sa volonté de changer de visage énergétique.