L’agence de développement économique française Business France souligne tout le potentiel que représente le Kazakhstan en tant que marché export. Même si des réformes sont encore nécessaires.
Il y a peu de temps, des représentants de l’agence française Business France ont organisé un colloque pour faire la lumière sur les opportunités d’affaires existantes au Kazakhstan pour les entreprises françaises. Depuis plusieurs mois, le pays du Caucase est entré dans une phase intense de diversification de son économie, afin de diminuer sa dépendance aux énergies fossiles et à l’uranium. Des opportunités majeures sont à saisir pour les entreprises étrangères car le Kazakhstan est très demandeur de coopérations bilatérales.
Cette réunion a permis de faire la lumière sur trois aspects notables de l’attractivité commerciale du pays du Caucase pour les entreprises françaises : d’importantes réformes sont menées afin de diminuer le poids et la lenteur de la bureaucratie, l’excellent niveau des relations économiques avec le voisin russe et enfin l’immensité du territoire kazakh (cinq fois la France).
Un climat d’affaires plus favorable pour les entreprises françaises au Kazakhstan
Mis à part les réformes engagées pour lutter contre la lourdeur administrative et bureaucratique, le colloque a permis de faire la lumière sur le contexte actuel porteur pour les entreprises françaises. Le Kazakhstan vient ainsi d’adhérer depuis peu à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) et a également rejoint le conseil de sécurité de l’ONU. Autant d’aspects qui rapprochent de facto le Kazakhstan des pays occidentaux.
Aussi, l’OCDE va annoncer le 1er juin son vaste plan de soutien aux réformes multiples qui seront lancées dans le pays : la facilitation des investissements, le développement des infrastructures, la lutte contre la corruption, la politique de développement des PME ou encore la protection des investisseurs étrangers.
Enfin, les participants de la rencontre ont pu découvrir que le marché kazakh ne se limitait pas à deux villes, Astana et Almaty, mais que d’autres méconnues pour l’instant réunissaient un grand nombre d’habitants : Chimkent (900 000 habitants), Karaganda (500 000 habitants), Aqtobe (400 000 habitants) ou encore Taraz, Oskemen et Pavlodar avec chacune non moins de 300 000 habitants.