Le Caucase

L’UEE crée de la richesse pour les états membres

UEE, Arménie

Un rassemblement des ministres des pays membres de l’Union Economique Eurasienne (UEE) a mis en valeur les retombées bénéfiques sur les économies des états y appartenant.

C’est par la voix de Tigran Sargissian, homme politique arménien qui assure la présidence tournante de l’UEE, que les premiers effets positifs de l’union ont été rendus publics. Une déclaration faite lors du rassemblement des principaux ministres des pays membres en Russie, à Kazan. L’Union, dont les membres fondateurs sont la Russie, la Biélorussie, le Kazakhstan, l’Arménie et le Kirghizistan, enregistre ainsi pour la première fois depuis sa création en 2015 une croissance économique des plus notables. A titre d’exemple, les flux commerciaux entre les états membres ont ainsi triplé en moins de deux ans. Un phénomène a attribuer en grande partie au nouveau contexte commercial selon lequel plus de 60 obstacles réglementaires et tarifaires ont été levés sur des secteurs tels que le pétrole, l’électricité, le gaz naturel ou encore les transports.

Si cette union fait l’affaire de grands pays producteurs de pétrole et de gaz que sont la Russie, le Kazakhstan ou l’Azerbaïdjan, de plus petites nations telles que l’Arménie en profitent également. Car cette union commerciale lui donne la possibilité de se désenclaver et de profiter de débouchés exports porteurs pour son économie.

L’Arménie en discussions au meeting de l’UEE

En marge de ce grand rassemblement politique, le Premier ministre arménien s’est entretenu avec son homologue biélorusse Andrei Kobyakov. Les deux responsables politiques ont ainsi échangé sur le niveau actuel des relations économiques entre les deux pays et en ont surtout profité pour négocier de prochains accords bilatéraux. Des accords qui seraient d’ailleurs en cours de finalisation dans des domaines variés de l’économie et de la société : agriculture, transports, technologies, santé…

L’Arménie parvient ainsi à jouer sur plusieurs fronts à la fois, en étant d’un côté proche de l’Union européenne depuis la récente signature du partenariat renforcé et de l’autre en continuant de creuser le sillon des collaborations avec l’Union économique eurasienne cette fois.