Le Caucase

100 000 emplois réduirait la pauvreté de 50% en Arménie

Gagik Makaryan

Alors que l’Arménie cherche à relancer son tissu économique, le responsable de l’Union nationale des employeurs estime que 100 000 emplois permettrait au pays de sortir de la crise et de réduire la pauvreté significativement.

Avec un taux de chômage qui a littéralement explosé, passant de 5,1% à près de 19% actuellement, l’Arménie a bien du mal a garder la tête hors de l’eau. Ce ne sont pas les ressources qui manquent, ni les opportunités. Les filons du tourisme et de l’agriculture entre autre peuvent représenter de réels relais de croissance et la bonne entente avec la Russie d’un côté et l’Union européenne de l’autre est de nature à permettre au pays du Caucase de tirer son épingle du jeu.

Pour autant, en l’état actuel des choses, le pays patine à tel point que le taux de pauvreté est désormais de l’ordre de 29,8%. Mais la barre peut encore être redressée selon Gagik Makaryan, le responsable de l’Union nationale des employeurs. Au cours d’une récente conférence de presse, l’homme a déclaré que la création de 100 000 emplois pourrait réduire de moitié le niveau de pauvreté dans le pays : « La création de 100 000 nouveaux emplois, l’augmentation du revenu des familles pauvres de 300 millions de dollars grâce à la croissance des transferts d’argent de l’étranger, la réduction de l’économie parallèle sont des facteurs importants pour résoudre ce problème ».

L’homme en appelle donc pour cela au gouvernement en place, afin qu’il mène de profondes réformes permettant d’améliorer significativement l’environnement économique des entreprises nationales comme celui des investisseurs étrangers. La lutte contre la corruption et « l’économie de l’ombre » sont par ailleurs deux autres grands chantiers à mener pour que le pays retrouve une bonne santé économique.

A ce titre, le Partenariat complet et renforcé conclu il y a peu de temps avec l’Union européenne pourrait permettre à l’Arménie de se remettre sur de bons rails.