Le Comité du patrimoine mondial a décidé au début du mois de juillet de retirer le monastère géorgien de Ghélati de la Liste du patrimoine mondial en péril.
Des modifications qui dénaturent le caractère authentique du site
Réuni le 2 juillet dernier à Cracovie, le Conseil du patrimoine mondial a adopté une résolution réduisant considérablement le périmètre du site géorgien Cathédrale de Bagrati et monastère de Ghélati, qui avait bénéficié d’une inscription sur la Liste du patrimoine mondial en 1994 puis sur la Liste du patrimoine mondial en péril en 2010.
La cathédrale a de son côté été exclue de la Liste du patrimoine mondial en péril, alors qu’un vaste projet de reconstruction a porté atteinte à son intégrité et authenticité, selon le Conseil. Seul le Monastère de Ghélati , situé dans l’ouest du pays, reste inscrit sur cette Liste.
Ce monastère a été fondé en 1106, il représente un chef-d’œuvre témoignant de l’âge d’or de la Géorgie médiévale, période où la région bénéficiait d’une importante influence économique et politique.
Il était, à l’époque, un des plus grands établissements culturels et scolaires de la Géorgie ainsi qu’un des plus importants monastères orthodoxes.
