Un désert a ainsi pris la place de la mer d’Aral en raison de son assèchement, ce qui a conduit à une catastrophe écologique qui a eu un impact négatif sur la vie de millions de personnes.
C’est en tout cas ce qu’a déclaré le directeur du Centre régional de l’environnement en Asie centrale, Iskandar Abdullayev, lors de la conférence « Actions conjointes pour atténuer les conséquences de la catastrophe d’Aral » qui a eu lieu à Tachkent, rapporte l’agence Anadoly.
Selon MAbdullayev, les pays d’Asie centrale devraient tirer les leçons de la catastrophe d’Aral et empêcher l’apparition d’autres catastrophes naturelles similaires. Le coordinateur des programmes de l’Agence de coopération et de coordination du gouvernement turc (TİKA) à Tachkent, Ali Ihsan Chaglar, a noté que l’assèchement de la mer d’Aral est un problème non seulement pour la région d’Asie centrale, mais aussi pour l’ensemble du monde.
Selon lui, TİKA met en œuvre un certain nombre de projets dans le bassin de la mer d’Aral asséchée afin d’améliorer la situation socio-économique et environnementale. À cet égard, sur ce territoire de 100 hectares, des travaux d’aménagement sont réalisés.
Chaque année, environ 100 millions de tonnes de poussière provenant des zones asséchées du fond de la mer d’Aral sont transportés dans divers lieux de vie. Cela conduit à la propagation de diverses maladies dans la région et agave la situation écologique et socio-économique.