Le Caucase

Des anthologies de la littérature kazakhe traduites dans les six langues officielles de l’ONU

Des ouvrages issus des anthologies de la littérature kazakhe contemporaine, à la fois en prose et en poésie, ont été publiés dans six langues.

Le projet a été mené dans le cadre du programme « La culture kazakhe moderne dans le monde », qui vise à faire découvrir internationalement la littérature et la culture kazakhes depuis son indépendance.

C’est l’un des piliers du programme lancé par le premier président du Kazakhstan, Nursultan Nazarbayev.

Des critiques littéraires, des auteurs d’œuvres incluses dans ces Anthologies, des traducteurs, des responsables de traduction et d’impression du Royaume-Uni, d’Espagne, de France, de Russie, de Chine, d’Égypte et du Moyen-Orient ont assisté au lancement commercial de ces ouvrages, qui a eu lieu le 18 avril.

Selon Aida Balayeva, chef du département de la politique interne de l’administration du président du Kazakhstan et secrétaire de la Commission nationale sur la mise en œuvre du programme Ruhani Zhangyru, la traduction de la littérature kazakhe dans les six langues officielles de l’ONU est une initiative sans précédent visant à promouvoir la littérature kazakhe contemporaine dans le monde.

« Les œuvres sélectionnées de 60 auteurs kazakhs seront traduites simultanément dans les six principales langues du monde, publiées dans les meilleures imprimeries britanniques, françaises, espagnoles, égyptiennes, chinoises et russes, et atteindront les bibliothèques universitaires et les centres scientifiques de plus de 90 pays sur cinq continents. Cela signifie que 2,6 milliards de personnes auront accès aux chefs-d’œuvre de la littérature kazakh », a déclaré Mme Balayeva.

Une attention particulière a été accordée à la qualité de la traduction dans le cadre du projet. Des traducteurs et des représentants de maisons d’édition du Royaume-Uni, d’Espagne, de Russie, de France et de Chine se sont rendus au Kazakhstan pour se renseigner sur l’histoire et la culture locales et interroger les auteurs.

Cela a grandement contribué à garantir que les textes restent proches des originaux et que les traductions soient d’une qualité certaine.