L’Ouzbékistan vote ce dimanche lors de sa première élection parlementaire depuis qu’un nouveau leader a inauguré une ère de réforme, mettant fin à des années d’isolement et de régime autoritaire.
Le président Shavkat Mirziyoyev a pris la direction du pays le plus peuplé d’Asie centrale en 2016 après la mort de son prédécesseur intransigeant et ancien mécène Islam Karimov, qui régnait depuis près de trois décennies.
Shavkat Mirziyoyev a été salué pour avoir supprimé de nombreux excès autoritaires d’Islam Karimov, libéré certains prisonniers politiques, combattu le travail forcé et ouvert ce pays sans littoral au tourisme et aux investissements étrangers.
L’Ouzbékistan à majorité musulmane, mais résolument laïque abrite 33 millions de personnes, dont plus de 20 millions peuvent voter.
Cette semaine, le magazine britannique The Economist a désigné l’Ouzbékistan comme pays de l’année, déclarant qu’aucun autre pays n’avait progressé aussi loin en 2019.
Actuellement, le Parti démocrate libéral est le plus important de l’Assemblée législative avec 52 sièges, suivi de Milli Tiklanish, connu en anglais sous le nom de Parti démocratique national de renaissance, avec 36 sièges.