Dans le cadre de la fermeture temporaire de la frontière entre la République islamique d’Iran et la République d’Azerbaïdjan le 29 février, des mesures appropriées sont prises pour assurer le retour des citoyens azerbaïdjanais, qui se trouvent actuellement en Iran, ont déclaré les autorités à l’agence de presse Trend.
À cet effet, un vol d’Iran vers l’Azerbaïdjan sera organisé le 4 mars et, par un couloir spécial, les citoyens seront renvoyés dans le pays.
Les citoyens souhaitant revenir d’Iran en Azerbaïdjan doivent s’inscrire auprès de l’ambassade d’Azerbaïdjan à Téhéran et du consulat général à Tabriz.
Les citoyens azerbaïdjanais évacués d’Iran seront mis en quarantaine. Selon l’Organisation mondiale de la santé, la quarantaine pour la détection d’une infection à coronavirus est de 14 à 29 jours.
Tous les citoyens doivent respecter le régime de quarantaine pour empêcher la propagation du coronavirus sur le territoire de la République d’Azerbaïdjan.
Les chiffres officiels de l’Iran – 388 cas confirmés et 34 décès, vendredi – pourraient être largement sous-estimés.
Dans une première analyse publiée cette semaine, des épidémiologistes canadiens ont calculé que l’Iran avait probablement plus de 18 000 cas de coronavirus. Leur modèle mathématique était basé sur le nombre officiel de décès en Iran, les taux d’infection et de mortalité de la maladie dans le monde, les inflexions dans d’autres pays imputables à l’Iran, les données de vol et les habitudes de voyage.
«Compte tenu du faible volume de voyages en avion vers des pays où des cas identifiés de COVID-19 sont originaires d’Iran (comme le Canada), il est probable que l’Iran connaît actuellement une épidémie de COVID-19 de taille importante», ont-ils conclu.
Leur modèle a été publié sur medRxiv, qui publie des recherches préliminaires qui n’ont pas encore fait l’objet d’un examen par les pairs.