Le Caucase

Tbilissi rejette l’appel de la Russie quant à son projet d’adhésion à l’OTAN

La décision souveraine de la Géorgie d’adhérer à l’OTAN repose « sur la volonté inébranlable de la majorité du peuple géorgien », a déclaré le ministère géorgien des Affaires étrangères, ajoutant que cet objectif était également inscrit dans la constitution du pays.

La déclaration du ministère russe des Affaires étrangères sur la nécessité de désavouer la décision du sommet de l’OTAN de 2008 selon laquelle la Géorgie et l’Ukraine se verraient accorder l’adhésion à l’alliance est inacceptable, a déclaré le ministère géorgien des Affaires étrangères dans un communiqué samedi.

« Le ministère des Affaires étrangères [géorgien] estime que la déclaration du ministère russe des Affaires étrangères sur la nécessité de désavouer la décision du sommet de Bucarest de 2008 selon laquelle la Géorgie et l’Ukraine deviendraient membres de l’OTAN est inacceptable », indique le communiqué.

Le ministère géorgien des Affaires étrangères a ajouté que la décision prise au sommet de Bucarest avait été confirmée lors de toutes les réunions suivantes de l’OTAN. C’est la décision souveraine de la Géorgie d’adhérer à l’OTAN, qui repose « sur la volonté inébranlable de la majorité du peuple géorgien », a déclaré le ministère, ajoutant que cet objectif était également inscrit dans la constitution du pays.

Vendredi, le ministère russe des affaires étrangères a publié une déclaration sur le dialogue avec les États-Unis et d’autres pays occidentaux. Selon ce document, la Russie insiste sur le développement de garanties légales de sécurité à long terme avec les pays de l’OTAN. Le ministère russe des Affaires étrangères a souligné qu’il serait conforme aux intérêts de l’Europe en matière de sécurité de désavouer officiellement la décision prise lors du sommet de l’OTAN à Bucarest en 2008 concernant les projets d’adhésion de l’Ukraine et de la Géorgie, car elle va à l’encontre de l’obligation pour tous les États membres de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) de s’abstenir de renforcer leur sécurité au détriment des autres.