La Russie a averti jeudi dernier l’Occident qu’il y aurait une réponse militaire sévère à toute nouvelle attaque contre le territoire russe, accusant les États-Unis et leurs principaux alliés de compromettre la sécurité européenne en incitant ouvertement l’Ukraine à attaquer la Russie.
L’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février a tué des milliers de personnes, en a déplacé des millions d’autres et a fait craindre la confrontation la plus grave entre la Russie et les États-Unis depuis la crise des missiles de Cuba en 1962.
Deux mois après l’invasion de l’Ukraine, la Russie a fait état, ces derniers jours, de ce qu’elle considère comme une série d’attaques menées par les forces ukrainiennes contre les régions russes frontalières de l’Ukraine, et a prévenu que ces attaques risquaient de provoquer une escalade importante.
L’Ukraine n’a pas directement accepté la responsabilité de ces incidents, mais affirme qu’il s’agit d’une vengeance, tandis que la Russie a pris ombrage des déclarations de la Grande-Bretagne, membre de l’OTAN, selon lesquelles il est légitime que l’Ukraine prenne pour cible la logistique russe.
Le soutien à l’Ukraine expose à des represailles
« A l’Ouest, ils appellent ouvertement Kiev à attaquer la Russie, y compris en utilisant des armes reçues des pays de l’OTAN », a déclaré aux journalistes à Moscou la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.
« Je ne vous conseille pas de tester davantage notre patience ».
Le Kremlin a déclaré que les tentatives occidentales – et en particulier britanniques – de fournir des armes lourdes à l’Ukraine menaçaient la sécurité de l’Europe.
