L’ambassadeur d’Israël George Deek a été menacé par son homologue iranien Seyerd Mousavi sur Twitter en juillet dernier.
L’ambassadeur d’Israël en Azerbaïdjan, George Deek, a réagi à l’attaque au couteau dont a été victime samedi l’auteur acclamé Salman Rushdie par une vidéo publiée lundi sur Twitter, déclarant : « Ne le laissez pas (le régime iranien) vous intimider. »
« Je vous exhorte (…) à prendre au sérieux les menaces de ce régime meurtrier. Ne le laissez pas vous intimider, mais ne les écartez pas même une seule seconde », a déclaré George Deek sur Twitter.
George Deek réagissait à l’attaque contre Rushdie à New York, où il devait prononcer un discours sur la liberté des écrivains exilés aux États-Unis.
« Vous pouvez imaginer mes pensées lorsque j’ai appris que l’auteur Salman Rushie avait été poignardé avant un discours… L’Iran l’a également menacé de mort. » L’ayatollah iranien a tristement émis un Fatwah contre Salman Rushdie en 1989 après que ce dernier ait publié son livre Les Versets sataniques, considéré comme un blasphème et qui a suscité la colère de nombreuses personnes dans le monde musulman.
« Vous pouvez imaginer pourquoi cela me touche personnellement », a déclaré M. Deek.
Les menaces de l’Iran à l’encontre de l’ambassadeur d’Israël
George Deek a été menacé par son homologue iranien Seyerd Mousavi sur Twitter en juillet dernier après un tweet apparemment anodin sur un livre pour enfants azerbaïdjanais.
« L’ambassadeur d’Iran en Azerbaïdjan m’a récemment menacé de mort… que je serais enterré par le peuple d’Iran », a expliqué Deek dans sa vidéo. L’ambassadeur d’Iran en Azerbaïdjan a tweeté le mois dernier : « Apparemment, le PREMIER sioniste maléfique va être enterré par le peuple zélé de Tabriz, lui aussi. »
M. Mousavi a posté le tweet en réponse à un autre de George Deek qui disait « J’apprends tellement sur l’histoire et la culture azerbaïdjanaise à Tabriz dans ce grand livre qu’on m’a récemment présenté. Qu’est-ce que vous lisez ces jours-ci ? » accompagné d’une photo de Deek lisant un livre intitulé « Les Contes magiques de Tabriz ».