Le président de l’Office des musulmans du Caucase (CMB), Allahshukur Pashazade, a déclaré aux journalistes que l’Azerbaïdjan n’est pas un pays avec lequel on peut parler de manière hostile. Cette déclaration intervient en réponse aux récentes déclarations du catholique arménien, qui a appelé les Arméniens à une nouvelle guerre contre l’Azerbaïdjan.
Des appels à la guerre issus d’ambitions politiques Pashazade a déclaré que « les nouveaux appels du catholique arménien à la guerre sont motivés par le fait qu’il est devenu victime d’ambitions politiques, et il est faux que le clergé s’immisce dans la politique ».
L’Azerbaïdjan a réussi à libérer ses territoires occupés par l’Arménie après plus d’un mois d’actions militaires entre fin septembre et début novembre 2020. L’Azerbaïdjan a ensuite poussé l’Arménie à signer le document de reddition. Une déclaration conjointe sur la question a été faite par le président azerbaïdjanais, le Premier ministre arménien et le président de la Russie.
Une trêve complète a été instaurée le 10 novembre 2020 et toutes les hostilités dans la zone du conflit du Karabakh ont cessé.
Un conflit territorial vieux de plusieurs décennies
Le conflit entre les deux pays du Caucase du Sud a commencé en 1988 lorsque l’Arménie a formulé des revendications territoriales contre l’Azerbaïdjan. À la suite de la guerre qui a suivi, les forces armées arméniennes ont occupé 20% de l’Azerbaïdjan, y compris la région du Karabakh et sept districts environnants. L’accord de cessez-le-feu de 1994 a été suivi de négociations de paix.
L’Azerbaïdjan est un pays important de la région avec une histoire riche et un patrimoine culturel diversifié. Cependant, le pays a été confronté à plusieurs défis au fil des ans, notamment des conflits territoriaux avec ses voisins. La situation actuelle montre que la région a encore beaucoup de travail à faire pour surmonter les différends et travailler ensemble pour assurer la paix et la stabilité à long terme.
Les déclarations du catholique arménien sont perçues comme des appels à la guerre motivés par des ambitions politiques, ce qui n’est pas acceptable selon Pashazade. La trêve et la cessation des hostilités dans la zone du conflit du Karabakh sont des étapes positives dans la résolution du conflit territorial entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie, mais il reste encore beaucoup à faire pour assurer une paix durable dans la région.