L’ambassadeur de la Géorgie auprès de l’Union européenne, Vakhtang Makharoblishvili, assure que la récente décision de la Belgique de retirer la Géorgie de sa liste de pays sûrs ne menace pas les déplacements sans visa pour les ressortissants géorgiens.
Retrait de la liste des pays sûrs : pas de Menace
La Belgique a récemment retiré la Géorgie de sa liste de pays sûrs, une décision qui, selon l’ambassadeur géorgien, pourrait être modifiée et ne représente pas une menace pour les déplacements sans visa des citoyens géorgiens. Le service public fédéral interne a déclaré que cette décision était basée sur l’avis du commissaire général pour les réfugiés et les apatrides de l’État, et non sur les conseils du service public fédéral des affaires étrangères.
Analyse et conséquences : communication Constante
Makharoblishvili a souligné que tout pays pourrait être retiré ou réintégré à la liste à un moment donné, en fonction de données techniques ou statistiques spécifiques. Il a ajouté que son bureau était en communication constante avec le gouvernement belge sur cette question, rappelant que 20 États membres de l’UE reconnaissent la Géorgie comme un territoire sûr. Les États ont élaboré différentes approches face à la situation actuelle, et des consultations actives ont été menées avec le ministère belge des affaires étrangères.
Demandes d’asile et reconnaissance par l’UE
Selon Makharoblishvili, le nombre de personnes demandant l’asile en Belgique en provenance de Géorgie a notablement augmenté l’année dernière à cause de la situation liée au COVID, mais a diminué cette année. Suite à l’abolition de la Géorgie de cette liste, l’UE n’a pas initié de communication concernant ses voyages sans visa avec la Géorgie. Il n’y a donc pas de menace pour l’accord après que l’UE a reconnu la Géorgie comme un État sûr.
Historique et critères de sécurité
En 2012, les autorités belges ont introduit le concept de pays d’origine sûrs, fournissant des mises à jour annuelles de la liste, un outil majeur dans le processus d’octroi de l’asile aux personnes d’autres territoires. En 2016, la Géorgie est devenue partie de cette liste après avoir rempli des critères spécifiques, en prenant également en compte la situation générale, politique et juridique dans le pays ainsi que la protection des droits de l’homme. Cependant, la dernière liste de pays sûrs publiée par le Journal officiel belge a supprimé huit pays tiers suite à la révision de la liste
Évaluation des répercussions
Les conséquences de ce retrait pour les citoyens géorgiens restent incertaines pour le moment. Bien que l’ambassadeur Makharoblishvili affirme qu’il n’y a pas de menace pour les voyages sans visa, les implications à long terme de cette décision dépendront largement des actions et réponses futures de l’Union européenne et du gouvernement belge.
Aspects techniques de la décision
M. Makharoblishvili a déclaré que la décision de retirer la Géorgie de la liste des pays sûrs pourrait être liée à des données techniques ou statistiques spécifiques. Cela suggère que la Belgique pourrait avoir identifié des problèmes ou des préoccupations spécifiques qui ont motivé le changement. Cependant, les détails de ces données n’ont pas été explicitement révélés, laissant place à des spéculations sur les raisons précises du retrait.
Les efforts de la Géorgie
La Géorgie, pour sa part, semble déterminée à résoudre ce problème. La communication constante entre l’ambassadeur Makharoblishvili et le gouvernement belge témoigne des efforts déployés par la Géorgie pour maintenir de bonnes relations avec l’UE et ses États membres. En outre, il est intéressant de noter que 20 autres États membres de l’UE reconnaissent toujours la Géorgie comme un pays sûr, ce qui témoigne de la variabilité des perceptions et des politiques au sein de l’UE.
Un avenir incertain
Au final, l’impact du retrait de la Géorgie de la liste des pays sûrs par la Belgique sur les voyages sans visa des Géorgiens est encore incertain. Cela dépendra des négociations et discussions futures entre la Géorgie, la Belgique et l’Union européenne. Cela étant dit, l’importance de maintenir des relations solides et une communication ouverte entre ces entités ne peut être sous-estimée. Cette situation souligne une fois de plus la complexité et l’importance des politiques d’immigration et des relations internationales dans le contexte actuel.