Le Machu Picchu de l’Europe : dans les Pyrénées, ce lieu spectaculaire donne l’impression d’être au Pérou.

La France est riche en trésors cachés, et certains d’entre eux évoquent des destinations lointaines. Parmi ces joyaux, le Mail de Bulard, situé dans les Pyrénées ariégeoises, se distingue par son caractère exceptionnel. À une altitude de 2 750 mètres, ce sommet abrite les vestiges d’une ancienne exploitation minière, captivant ainsi les amoureux de la nature et de l’histoire. D’ailleurs, il est souvent surnommé le « Machu Picchu biroussan » en raison de son ambiance unique, qui rappelle le célèbre site péruvien. Ces ruines témoignent d’une époque révolue et ajoutent au mystère du lieu.

À la découverte du « Machu Picchu » européen

Avant de porter ce nom évocateur, le Mail de Bulard était appelé “mangeuse d’hommes” en raison de sa notoriété pour les accidents tragiques survenus sur ses sentiers. Selon Yannick Delqué, un randonneur passionné, « Les chemins étaient taillés à flanc de falaise, entraînant de nombreuses chutes mortelles. » Néanmoins, le site continue d’attirer de nombreux randonneurs en quête de paysages grandioses et d’aventures historiques. Cependant, il est crucial de bien préparer son excursion et d’avoir une expérience suffisante en randonnée.

L’accès au Mail de Bulard commence au parking du Bocard d’Eylie. « La randonnée débute avec les vestiges de la station de traitement du minerai. Bien que le chemin jusqu’aux mines soit relativement accessible en été, il faut tout de même gravir 1 400 mètres de dénivelé positif. », précise Yannick Delqué. Ce parcours offre des panoramas à couper le souffle sur les montagnes environnantes tout en permettant d’explorer les ruines de la mine, y compris d’anciens dortoirs et cantines abandonnés.

Un défi pour les randonneurs audacieux

Atteindre le sommet du Mail de Bulard, en revanche, représente un véritable défi. Au-delà des vestiges miniers, le terrain devient bien plus escarpé. « Il faut faire attention, une chute peut avoir des conséquences dramatiques sur les trente premiers mètres, » avertit Yannick Delqué. La prudence est donc de mise, car une erreur peut entraîner des accidents graves, comme l’ont malheureusement prouvé les histoires passées. Ce site, aussi fascinant qu’il soit, demande une vigilance constante, mais la beauté des lieux et l’adrénaline de l’ascension en valent assurément la peine.

  • Altitude : 2 750 mètres
  • Dénivelé positif : 1 400 mètres
  • Accès : Parking du Bocard d’Eylie
  • Type de randonnée : Périlleuse après les vestiges

Êtes-vous prêt pour cette aventure exceptionnelle au cœur des Pyrénées ? Préparez-vous à vivre une expérience mémorable, entre histoire et nature sauvage.

4.2/5 - (4 votes)
Céline

En tant que jeune média indépendant, Le Caucase a besoin de votre aide. Soutenez-nous en nous suivant et en nous ajoutant à vos favoris sur Google News. Merci !

Suivre sur Google News

Retour en haut